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Ce n'est pas moi, mais il me semble reconnaître un technicien. Je pense que les photos sont plus récentes que mon passage, il n'y avait pas encore autant de chariots, et de Sil'Z16. C'était encore l'époque et la fin des Silex et Sil'Z8 (non mentionné, mais quasiment certain, il avait un clavier séparé dans un boîtier métallique, le tout relié en parallèle par un DB25).

Bonjour,
je me souviens de ces machines, j'avais fait 2 stages de 1 mois chez Leanord, en 84 et 85. Pour celles-ci, je suis quasiment certain de ne les avoir vues qu'en 85. Un ou deux techniciens passaient leur journée à modifier les cartes, avec de nombreux fils et pistes à couper. Ces machines venaient en fait d'Angleterre, les étiquettes et les cartons étaient changés, en plus des modifications sur les cartes.
Vendues pour le programme informatique pour tous (avec le nanoréseau, développé par l'université de Lille). Un jour, un groupe de militaires était venu visiter l'entreprise, avant de passer un éventuel marché. Il avait fallu cacher tout ce qui pouvait trahir l'origine anglaise de ces machines...

Bon, j'ai compris le pourquoi de la tentative d'ouverture ! J'avais testé un peu vite, beaucoup de touches dans le bas du clavier fonctionnaient mal, voire pas du tout. En cherchant un peu, j'ai découvert que c'était un problème fréquent. Moi qui croyais que les HP étaient fiables, autrement plus que ma première calculatrice Ti57, et son abominable clavier. Remplacée ensuite par une HP15C, que j'ai toujours, comme neuve. Chute de HP dans mon estime... Vu que les HP32 ne sont pas faites pour être ouvertes (la honte), que l'ouverture reste possible mais pas évidente et demandant du temps, j'ai essayé d'injecter du KF Contact par le clavier. Pas terrible, certaines touches mieux, d'autres moins bien. N'ayant pas grand chose à perdre (0.5€ !) J'ai donc fait prendre un bain à la calculatrice (tout le clavier, en m'arrêtant à l'afficheur) dans de l'alcool isopropylique. Je suis parti faire autre chose, je l'ai donc oubliée un bon moment dans son bain, puis égouttée et séchée à l'air comprimé, en soufflant aussi pas la trappe des piles. Et remis aussi vite les piles. Et tout baigne ! Fonctionne toujours quelques heures après. A voir sur la durée, sinon je prendrai peut-être la manière forte.

Le vide-grenier du village. Je ne suis pas collectionneur, c'est donc par hasard. Et encore, je l'ai vue au début, prise puis reposée sans demander le prix, avant d'y repasser en partant. Toujours là, et au prix demandé... Sans la housse, mais propre en dehors des petites traces sur le côté, très atténuées en repoussant les déformations du plastique avec une lame ronde de tournevis. Ira dans mon bureau au travail, car je préfère de vraies touches au tactile du téléphone, et je suis fan du mode rpn.

Bonjour,
ce matin, une HP32S à 0.50€, et sans discuter. Je pensais qu'elle ne fonctionnait plus (quelques traces de tentative d'ouverture), je l'ai prise pour l'afficheur car j'en ai une qui a un petit défaut, et finalement elle fonctionne très bien...

Bonsoir,
je pense que quelques mesures au multimètre et à l'oscilloscope devraient permettre d'y voir plus clair de façon beaucoup plus rapide...

Bonjour,
superbe réalisation !
Concernant la 3D, il y a Fusion360 qui se prend relativement facilement en mains. Il faut vérifier s'il y a toujours la licence gratuite pour usage personnel. Mais pour les formes complexes, il faudra forcément y passer du temps.

Condensateurs : la tension d'entrée est une sinusoïde redressée à 50Hz. Dans les creux, il faut une réserve d'énergie. A découpage, on a le même problème mais comme la tension est plus élevée (condensateurs en entrée, sur le 230V redressé), les condensateurs sont plus petits (Q = 1/2 CV²).

A faire chuter la tension d'entrée à la valeur souhaitée, comme une résistance variable. Et avec la même dissipation de chaleur. Si les condensateurs sont chargés à 55V et que l'on sort 48V à 25A, il faudra dissiper (55-48) x 25 = 7 x 25 = 175W ! D'où les gros radiateurs. Quant aux diodes, 25A x 0.6V commence à faire quelques W.

Bonsoir,
simple alimentation linéaire avec transformateur et transistors de sortie en parallèle. On voit aussi les grosses diodes de redressement sur radiateur. Une alimentation à découpage serait beaucoup plus petite et beaucoup plus légère...
Exemple à découpage 1kW (1.5kg) : https://www.tme.eu/fr/details/msp-1000- ... mean-well/

Le matériel pro propose en effet des pannes fines et longues plus adaptées. Mais pas de miracle, certains composants ou connecteurs restent difficiles à dessouder, quel que soit le matériel. En cms, on a moins de problèmes.

Le transformateur seul ne suffit pas, il faut une poignées de composants autour pour tenir les spécifications. Mais avec un optocoupleur, il est impossible de remplir toutes les conditions, même si cela suffit pour une utilisation chez soi. Et cela ne garantit pas contre tout, on m'a passé une fois une interface à dépanner, l'optocoupleur était claqué. Et ce malgré une capa série qui protège contre le 230V 50Hz. Donc, c'était autre chose.

L'optocoupleur a une entrée qui a des caractéristiques non linéaires avec un seuil autour de 1.2V. De mémoire, les spécifications demandent une sensibilité allant à 0.8V, ce qui est donc bien sûr impossible à obtenir avec un simple optocoupleur. Avec juste des résistances, on ne peut que réduire la sensibilité, pas l'augmenter. Le transformateur est d'usage très courant, on en trouve dans chaque interface réseau éthernet. Pour passer du 50kHz sans énergie, on reste sur de la petite taille. On peut ainsi avoir l'isolation galvanique et des caractéristiques bien définies (résistance, inductance, capacité). On fait suivre par un étage analogique puis numérique. Et un condensateur série en entrée pour couper tout continu ou même le 50Hz. Mais ce sera toujours plus compliqué que l'optocoupleur et ses deux résistances, et comme cela convenait parfaitement dans la plupart des cas et pour un usage privé, autant en profiter quand cela suffit.

Le SFH6206 est bien un optocoupleur bidirectionnel, c'était d'ailleurs l'intérêt et l'idée de base. Il fallait aussi qu'il ne soit pas trop rapide pour filtrer la porteuse. Avec un processeur pour faire du traitement de signal, il faut forcément un transformateur en tête (à peine plus gros que l'opto) tout simplement pour faire l'isolation galvanique. Mais le montage actuel, qui a l'énorme avantage d'être très simple (difficile de faire mieux...) a des chances de fonctionner en ajustant éventuellement les résistances et parce qu'on ne se préoccupe pas de respecter la spécification. Pour un produit commercial, cela ne passerait pas.

Je n'ai pas trop regardé la doc pour le nouveau mode. Même sans changement des niveaux et des fréquences, je ne sais pas dire si le montage avec un simple optocoupleur (du moins le sfh6206, je sais que certains ont trouvé un autre optocoupleur) donnera des signaux satisfaisants en multipliant la vitesse par 8. J'ai fait aussi des interfaces avec un transformateur associé à un optocoupleur pour augmenter la sensibilité (et s'approcher des spec), mais le problème de la vitesse sera le même. Aujourd'hui, si je devais faire un nouveau montage, je prendrais un transformateur attaquant l'entrée analogique d'un petit processeur pour faire ensuite tout le reste en traitement numérique du signal. Nombre de composants restant modeste et performance garanties, car le montage d'origine est simple et fonctionne bien mais n'est pas conforme sur pas mal de points... En 2008, je ne savais pas faire en numérique.