Salut à tous,
Au Musée Bolo on vient de récupérer deux belles bêtes de fabrication française. Il y a des spécialistes Telmat dans le coin, qui pourraient nous en dire un peu plus ?
Telmat TR5000
Telmat TR7000
Merci d'avance, A+
Yves Bolo
Du français !
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Re: Du français !
Un truc completement inconnu, non ?
J'ai bien un telmat AccessLog sur un site, mais ça n'a pas grand chose à voir, surement .
J'ai bien un telmat AccessLog sur un site, mais ça n'a pas grand chose à voir, surement .
"l'ordinateur et l'homme sont les deux opposés les plus intégraux qui existent. L'homme est lent, peu rigoureux et très intuitif. L'ordinateur est super rapide, très rigoureux et complètement con."
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Re: Du français !
Apparemment des serveurs tournant sous Unix.
Le Catalogue Informatique d'Henri Bouchet en dit la chose suivante :
Telmat est une société alsacienne qui s'est lancée en 1983 dans le commerce de stations Unix, essentiellement construites
autour des 68000 de Motorola. Le succès de ces stations (STE 0) et des serveurs compatibles (T 2000, 3000 et 4000) a été
fort honorable, et imputable principalement, semble-t'il, à France Télécom : il porterait sur 2500 systèmes Unix.
En 1985, Telmat s'engage, avec l'anglais Meiko et l'allemand Parsytec, dans un projet pour le programme Esprit, consistant dans
la création d'un processeur parallèle à base de Transputers d' Inmos, le TNode. L'étude réussit et le processeur parallèle, qui
peut comprendre 16 à 1024 noeuds, se vend à un petit nombre d'exemplaires (photo). Néanmoins, le filon est assez vite épuisé,
et Archipel, qui se crée en 1990 pour l'exploiter, arrive bien trop tard, et fera faillite, comme beaucoup d'américains victimes
de la même illusion ; Telmat a la sagesse de s'en tenir à son objectif initial.
Vers 1988, Motorola aborde le RISC avec le 88000 et Telmat, comme Data General et Motorola lui-même, décide de faire évoluer
ses serveurs en direction du RISC.
Le TR 5000 est modulaire, et peut comprendre un, deux, ou quatre processeurs, à 16, 20 ou 25 Mips. Voir photo.
On sait que l'aventure du 88000 tourne court au bout de deux ans, en même temps que celle du 68000 se termine avec la transition
de ces machines du statut élitiste d'unité centrale à celui, plus modeste mais aussi rémunérateur, de microcontrôleur. Motorola passe au
PowerPC et Telmat , qui avait essayé de faire coexister des serveurs 68040 et des serveur RISC, tous deux sous Unix, est obligé de
se reconvertir.
Le Catalogue Informatique d'Henri Bouchet en dit la chose suivante :
Telmat est une société alsacienne qui s'est lancée en 1983 dans le commerce de stations Unix, essentiellement construites
autour des 68000 de Motorola. Le succès de ces stations (STE 0) et des serveurs compatibles (T 2000, 3000 et 4000) a été
fort honorable, et imputable principalement, semble-t'il, à France Télécom : il porterait sur 2500 systèmes Unix.
En 1985, Telmat s'engage, avec l'anglais Meiko et l'allemand Parsytec, dans un projet pour le programme Esprit, consistant dans
la création d'un processeur parallèle à base de Transputers d' Inmos, le TNode. L'étude réussit et le processeur parallèle, qui
peut comprendre 16 à 1024 noeuds, se vend à un petit nombre d'exemplaires (photo). Néanmoins, le filon est assez vite épuisé,
et Archipel, qui se crée en 1990 pour l'exploiter, arrive bien trop tard, et fera faillite, comme beaucoup d'américains victimes
de la même illusion ; Telmat a la sagesse de s'en tenir à son objectif initial.
Vers 1988, Motorola aborde le RISC avec le 88000 et Telmat, comme Data General et Motorola lui-même, décide de faire évoluer
ses serveurs en direction du RISC.
Le TR 5000 est modulaire, et peut comprendre un, deux, ou quatre processeurs, à 16, 20 ou 25 Mips. Voir photo.
On sait que l'aventure du 88000 tourne court au bout de deux ans, en même temps que celle du 68000 se termine avec la transition
de ces machines du statut élitiste d'unité centrale à celui, plus modeste mais aussi rémunérateur, de microcontrôleur. Motorola passe au
PowerPC et Telmat , qui avait essayé de faire coexister des serveurs 68040 et des serveur RISC, tous deux sous Unix, est obligé de
se reconvertir.
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Re: Du français !
Merci epopy, très intéressant !
On a aussi un TNode à transputers, récupéré il y a quelques années. Donc on a bientôt toute l'histoire de Telmat au Musée Bolo
A+
Yves Bolo
On a aussi un TNode à transputers, récupéré il y a quelques années. Donc on a bientôt toute l'histoire de Telmat au Musée Bolo
A+
Yves Bolo
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Re: Du français !
excellent j'ai bossé à l'iut dessus, très très bonnes machines !
que de souvenirs !
Mais bon te dire plus sur les machines elles memes je pourrais pas, je débutais à l'époque
que de souvenirs !
Mais bon te dire plus sur les machines elles memes je pourrais pas, je débutais à l'époque
"Je vous aime" (© Pocket 1969)
"et moi je suis la vierge marie" (© Stamba 2009)
"Resistance is futile (if < 1 Ohm)"
"Un velux est un linux portugais"
"j'en vois encore un bout, yves" (© 2010 SbM)
"In minitel we trust" - Silicium
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Re: Du français !
Bonjour,
Ex responsable du developpement Hardware chez Telmat ( 68 - Soultz) j'ai conçu ( entre autres) la TR5000, à base de Mototola 88000 et dirigé le développement de la TR7000 ( 88100).
J'y ai travaillé de 1984 à 1997 et peut apporter quelques réponses, si ce sujet est toujours d'actualité.
Je suis aussi resté en contact avec les concepteurs des "machines paralleles" de Telmat ( famille T-Node). Je pourrai aussi transmettre des questions, dans la même éventualité.
Salutations
JMJ
Ex responsable du developpement Hardware chez Telmat ( 68 - Soultz) j'ai conçu ( entre autres) la TR5000, à base de Mototola 88000 et dirigé le développement de la TR7000 ( 88100).
J'y ai travaillé de 1984 à 1997 et peut apporter quelques réponses, si ce sujet est toujours d'actualité.
Je suis aussi resté en contact avec les concepteurs des "machines paralleles" de Telmat ( famille T-Node). Je pourrai aussi transmettre des questions, dans la même éventualité.
Salutations
JMJ