Société Occitane d'Electronique
Petit historique de la Société Occitane d'Electronique
"Le problème le plus douloureux pour les spécialistes de l'informatique individuelle en France, est celui de la Société Occitane d'Electronique."
"Fondée par Jean-Luc Grand-Clément en 1976, cette société réalisait 8 millions de francs de chiffre d'affaires en 1977 et 20 millions en 1978, avec des jeux vidéo et un ordinateur individuel, le modèle X1. Le groupe saoudien Tag International en prend le contrôle (51 %) en 1978, alors que la Société Générale rentre dans le capital avec 13 % (les 36 % restant à son fondateur).
À la suite de l'appel d'offres lancé en mai 1979 dans le cadre de l'opération "10 000 micros dans l'Enseignement", cette société est une des deux sélectionnées pour livrer chacune 208 ordinateurs dans les lycées.
En juin 1980 elle dépose son bilan, à la suite de difficultés rencontrées dans le domaine des jeux vidéo. Il y avait alors environ 600 machines livrées en clientèle, dont 300 dans les lycées. La maintenance a été reprise par une autre société, ce qui entraîne que les acquéreurs ne sont pas lésés. Néanmoins ils ne peuvent espérer une augmentation des potentialités de cette machine."
C'est un extrait de l'article : "L'informatique individuelle : un peu d'histoire" de Christophe Disabeau, in la revue : "L'Ordinateur Individuel" n°36, page 160 d'avril 1982. et dont on remercie le kamarade Woodstock qui a effectué une recherche documentaire sur le sujet.
Il est malheureusement clair que les informations sur la SOE sont très limitées. Nous n'avons jamais pu rencontrer de collaborateur et les années passent sans que nous puissions reconstituer le puzzle de façon précise. Heureusement, nous avons presque réussi à rassembler toutes les pièces de cette belle collection, y compris l'improbable micro-ordinateur X1.
Si vous avez des témoignages, des éléments ou des informations sur le sujet, n'hésitez pas à nous contacter.
une publicité de 1979
La gamme
Le succès de la SOE est lié à la série de Pongs qu'elle a distillé à partir de 1977.
Le premier fut baptisé Occitel et va présager toutes les évolutions imaginables du pong.
Match, Match Robot et Match junior dont le nom de code est Occitel 2. Elle reprend la caisse de l'Occitel mais dans un noir surement jugé plus haut de gamme. Le orange a du rapidement lasser.
L'Occitel 003 est une Pong modulaire, dans l'esprit des cartouches de type SD-050 et date de 1978 environ. Avec son alimentation intégré, elle fut d'abord l'ivrée avec le module Tle.Ball 4 avant d'accueillir le Tele.Ball 8. Tele.Motocross et Tele.Tank sont deux options.
L'OC4 sous forme de talkies walkies dans 'esprit des scoreboard de chez Tandy, mais en beaucoup plus compact. C'est vraissemenblablement une entrée de gamme avec seulement 4 jeux.
L'OC5000 fut livrée à partir de 1978-1979, cette console dispose d'un pistolet et de 6 jeux. C'est un modèle phare qui fut largement diffusé au Nöel 1979.
L'OC6000 reprend la caisse de la 5000 avec 8 jeux mais pas de fusil.
L'OC7000 Bataille de tank reprend le moduleTel.Tank de l'OC003.
Ces pong sont stylés, mais l'imagination se limite au packaging, comme c'est systématiquement le cas avec ce type de console. Tous sont basés sur un Pong-On-A-chip d'origine Genral Instruments.
En 1979, son premier micro-ordinateur, le X1 à vocation scolaire.
Au final vers 1980, la SOE va proposer une variante des consoles de type 2650-2637 avec l'OC 2000.
(merci au kamarade Woodstock qui a effectué une recherche documentaire sur le sujet)
Extrait de l'article : "L'informatique individuelle : un peu d'histoire" de Christophe Disabeau, in la revue : "L'Ordinateur Individuel" n°36, page 160 d'avril 1982.
Une publicité de 1979 pour l'obscur distributeur parisien Micromatique Europe S.A.
parue dans Microsystèmes 10 en 1979